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Mix électrique belge juillet 2022
Mix électrique belge juillet 2022

Mix électrique belge juillet 2022 : l’énergie nucléaire est la principale source d’électricité en Belgique

Les centrales nucléaires belges ont produit lors de ce dernier mois de juillet 43,5% de l’électricité belge. L’énergie nucléaire était en juillet la principale source principale d’électricité, ainsi que la principale source d’électricité bas carbone dans notre pays.

En plus de l'énergie nucléaire, pas moins que 26,5% du mix électrique a été produit par d’autres sources bas carbones : 7,5% provient des éoliennes, 14,5% des panneaux solaires et 4,5% d’autres sources renouvelables (p.ex. l'énergie hydraulique).

Le mix électrique belge de juillet 2022

Grâce à l'énergie nucléaire et aux énergies renouvelables, 70% de l'électricité belge était bas carbone en juillet. Un bel exemple de la complémentarité de ces deux sources décarbonées !

L'énergie fossile (principalement le gaz) a représenté 30% de l'électricité belge le mois dernier, et elle seule représentait 91% des émissions de CO2 (pour la production d'électricité belge).

Le mix électrique belge de juillet 2022 se présente comme suit :

  • énergie nucléaire : 43,5%
  • énergie éolienne : 7,5%
  • énergie solaire : 14,5%
  • autres renouvelables : 4,5%
  • fossile et autres : 30%
Le mix électrique belge de juillet 2022 (sources : ELIA & GIEC)

Énergie nucléaire = fiable et faible en carbone, un double atout

L'Europe souffre d'une vague de chaleur et d'une sécheresse persistante. En outre, la crise en Ukraine continue de provoquer des tensions et des incertitudes sur le marché de l'énergie. En particulier, la disponibilité du gaz russe.

Mais même aujourd'hui, les pénuries d'énergie sont imminentes, pour de nombreuses raisons. La source d'énergie renouvelable la plus contrôlable et la plus fiable, l'hydroélectricité, est confrontée à des problèmes en Norvège (le plus grand producteur d'hydroélectricité d'Europe). Mais aussi d’autres pays, comme l'Espagne et le Portugal, souffrent du faible niveau des réservoirs. Le Royaume-Uni, grand consommateur d'hydroélectricité norvégienne, connaît déjà des problèmes et envisage de redémarrer ses centrales à charbon (très nocives pour le climat).

L'Allemagne, qui a déjà ouvert grand ses portes au charbon et au lignite, mais ne peut pas transporter ces combustibles vers ses centrales électriques en raison du faible niveau des cours d'eau allemands (ces transports se font par leurs voies navigables…).

Les centrales nucléaires sont également touchées par la chaleur, car les réglementations environnementales exigent que l'eau de refroidissement reste en dessous d'une certaine température lorsqu'elle est renvoyée dans une mer ou une rivière. Mais en raison des températures chaudes persistantes, ceci se fait en étroite collaboration avec les autorités. L'énergie nucléaire reste néanmoins une source très fiable, abordable et bas carbone, largement indépendante des conditions météorologiques et des tensions géopolitiques.

À propos de ces chiffres

Pour ces calculs, nous nous basons sur les données les plus récentes mises à disposition par ELIA.

ELIA, l'opérateur du réseau électrique belge, publie chaque mois les chiffres du mix énergétique. Ce mix contient la part des différentes sources d'énergie qui génèrent de l'électricité pour la Belgique : fossile (surtout gaz), nucléaire, éolien, solaire et autres renouvelables (par exemple, hydroélectricité et petites unités de production éolienne/solaire <25 MW).

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