Les journées ensoleillées de juillet... Quel est l’impact sur le mix électrique belge ?
Les deux premières semaines de juillet ont été extrêmement ensoleillées. Quel en a été l’impact sur le mix électrique belge ? Découvrez-le dans cet article.
Pendant les deux premières semaines de juillet, le soleil a brillé en moyenne 9 heures et 59 mintues par jour (source : IRM). La production d'énergie solaire a donc pu fonctionner à pleine capacité.
Le mix électrique belge a été le suivant (source ELIA) :
- Énergie nucléaire : 48 %
- Énergie éolioenne : 4,5 %
- Énergie solaire : 6 %
- Énergies fossiles et autres : 41,5 %

L'énergie nucléaire, les panneaux solaires et les éoliennes ont fourni ensemble presque 60 % de toute l'électricité pendant cette période. Ce mix électrique nous permet de produire de l’électricité bas-carbone en Belgique. Pour atteindre les objectifs climatiques à long terme, nous devons utiliser toutes les solutions bas-carbone existantes : l’énergie nucléaire, éolienne, solaire, et hydroélectrique.
Curieux de suivre le mix électrique belge et les émissions de CO2 au quotidien ? Consultez cette page.
L’énergie nucléaire émet peu de CO2. Comment cela ?
Si nous tenons compte du cycle de vie complet d’une centrale nucléaire (y compris l’extraction des matières premières, le transport, la construction et le démantèlement de la centrale et enfin, le stockage des déchets), les émissions de CO2 de l’énergie nucléaire sont comparables à celles des énergies renouvelables.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies (GIEC) a calculé les émissions de CO2 des diverses sources d’énergie (en grammes par kilowattheure). La comparaison vous est présentée ci-dessous. Grâce à leurs faibles émissions de CO2, les centrales nucléaires contribuent à la lutte contre le changement climatique.
- Parcs éoliens : 11 g/kWh
- Centrales nucléaires : 12 g/kWh
- Panneaux solaires : 27 g/kWh
- Centrales au gaz : 490 g/kWh
- Centrales au charbon : 820 g/kWh
Plus d'infos : rapport GIEC
